On ne parle que d’elle ces derniers jours. Mais qui donc est cette jeune femme au regard intelligent et au sourire fier ? Il s’agit d’une ingénieure casablancaise au parcours remarquable. Après des études en biologie à la Faculté des Sciences de Ben M’sik, elle poursuit son cursus avec un master international en sciences de la santé et du développement, en partenariat avec l’Institut Pasteur du Maroc. Très brillante et motivée, en 2015, la jeune femme a été sélectionnée pour effectuer son stage de fin d’études à Marseille. Embarquée dans les locaux de l’IHU Méditerranée Infection, la chercheuse se spécialise dans la microscopie électronique. C’est là qu’elle fera une rencontre décisive : elle sera encadrée par le fameux Pr Didier Raoult, celui que certains appellent désormais le « sauveur de l’humanité » pour avoir dévoiler l’efficacité de la chloroquine. Passionnée par la recherche médicale, et en particulier la microbiologie, ses travaux ont fait mouche auprès du microbiologiste français qui lui a offert une place de choix dans son laboratoire à Marseille. A seulement 28 ans, Sara Bellali, formée à l’école publique, a aujourd’hui le privilège de faire partie de son équipe. Volant de ses propres ailes, Sara est même l’une des première chercheuses au monde à avoir pris un cliché au microscope du Covid-19. Nostalgique de son pays et de sa famille, la scientifique reste toutefois fière des mesures drastiques prises par le Maroc et s’engage à mettre les bouchées doubles pour lutter contrer le virus. Bonne chance à elle !