Kate Winslet : comment l’un de ses rôles l’a aidé à mieux appréhender la pandémie ?

C’est une vraie guerrière cette Kate Winslet. Elle a survécu au naufrage du Titanic (oui au cinéma, mais quand même !) et a échappé miraculeusement à un virus mortel dans le film « Contagion », sorti en 2011. Alors, franchement, à côté de tout ça, le Covid-19 ce n’est pas la mer à boire. Bon, plus sérieusement, l’actrice britannique de 44 ans n’aurait jamais imaginé être confrontée dans la vraie vie à une pandémie similaire (beaucoup moins virulente tout de même !) à celle qu’elle a vécue au cinéma. Et pourtant, c’est bien arrivé. Et comme l’explique, par chance, son rôle a été très salvateur dans cette crise : « Les gens me croyaient folle parce que je portais un masque depuis des semaines, j'allais au supermarché pour faire mes courses et je désinfectais tout au gel hydroalcoolique, je portais des gants... Puis soudainement est arrivé (les mesures de restriction et le confinement) et les gens se demandaient où est-ce qu'ils pouvaient trouver des masques », raconte t’elle au Hollywood Reporter. Pour ceux qui ne l’auraient pas vu, dans le film « Contagion », elle incarnait le rôle d'un médecin et s’était largement documentée sur les virus pour mieux en saisir les rouages. « Pour me préparer à ce rôle, j'ai passé du temps avec certains des meilleurs professionnels de la santé publique au monde. Et quelle a été l'une des choses les plus importantes qu'ils m'ont apprise ? Lavez-vous les mains comme si votre vie en dépendait car, en ce moment en particulier, cela pourrait bien vous la sauver », insiste t’elle. Si bien que lorsque l’improbable arriva aux Etats-Unis, comme partout ailleurs dans le monde, Kate s’est sentie rôdée et prête à affronter cette épreuve, anticipant même les choses. Cependant, deux de ses proches ont été touchés par le virus et l’inquiétude était au rendez-vous. « Je pense que c’est ce qui est si terrifiant c’est l’élément inconnu de ce virus. Nous ne savons tout simplement pas comment cela va affecter une personne ou une autre », conclut-elle. Ou quand la fiction rejoint la réalité…