Chronique d'une fille offline : bla fb ou bikhir !

Salam les Webgirls, comment ça va ? Cette semaine, je vais encore vous entretenir de mon inimitié envers la plateforme extraordinairement populaire, mais que j'adore détester, et qui donne lieu à des conversations (« tu veux bien être mon ami ? ») et comportements surréalistes : interviewant un contact par téléphone en vue de présenter son œuvre, je lui demande de me préciser son profil... La personne me renvoie à sa page web ! Qui ne m'apprend rien de ce que je souhaitais savoir et qu'il aurait pourtant été si facile et tellement plus cordial de m'indiquer de vive voix...

N'osant pas lui avouer que je n'y accède que contrainte et absolument forcée, j'ai préféré le Googler. Et savez-vous pourquoi ? Parce que je trouve que le formatage exercé par le géant du réseautage réduit les gens, les événements ou les produits à une interface simpliste, certes, très pratique quand on est pressé par le temps, mais à laquelle échappent tous particularismes et subtilités d'expression. 

A propos, ce matin au ptit déj', en mâchonnant mes McVities, je m'aperçois que le paquet de sablés anglais m'invite à les rejoindre sur FB... J'ai failli m'étouffer (de rire)! Si c'est pour s'auto-infliger des pubs et des commentaires du style « moi j'adore ces biscuits, ils sont vraiment trop bons », les chargés de com' nous ont vraiment pris pour des tartes avec ce « reader's indigestible »! 

Mais pour finir sur une bonne note, je vous invite à visiter la page de l'artiste (et c'est peu dire) MissTic qui célèbre 30 ans de création urbaine poético-féministe, et dont l’une des devises est : « je prête à rire mais je donne à penser ».