Psycho : Dis-moi comment tu manges, je te dirai comment tu aimes !

Soif d’amour, avoir faim de l’autre, dévorer des yeux, remettre le couvert… Les connotations ne manquent pas. Normal, nourriture et libido sont intimement liées. Nos repas sont comme nos ébats : fades ou épicés, improvisés ou mijotés. Et puis, ne dit-on pas que l’appétit vient en mangeant ? Traditionnellement, avant d’entamer une relation, on se découvre à travers quelques dîners en tête à tête. Et, justement, notre comportement face à la nourriture en révèle beaucoup sur notre attitude au quotidien, et surtout en amour. Vous voulez en savoir plus sur son intimité ? Observez donc sa façon de manger, c’est infaillible !

Au lit comme à table !

On dit que la faim est le meilleur des assaisonnements. Autrement dit, si vous avez faim, vous trouvez la nourriture bien meilleure. Idem pour la sexualité. Plus votre désir est profond, plus vous éprouvez du plaisir à faire l'amour. Et puis, quand vous avez mangé, vous êtes rassasié jusqu’au prochain repas. Vous éprouvez un sentiment de plénitude. C'est la même chose pour la sexualité : une fois que vous avez eu une relation sexuelle satisfaisante, vous êtes comblé. A l’opposé, dans les pathologies de la nourriture, on observe des difficultés sexuelles : par le refus de manger, l’anorexique a peur du sexe, quant au boulimique, il cherche à combler sa sensation de vide et d’insatisfaction sexuelle en mangeant. De même, lorsqu’on a le cœur brisé, certains ont tendance à fuir leur douleur en se jetant sur la bouffe ou au contraire ne plus rien avaler du tout.

Du bout des lèvres ou à pleine bouche ?

Un repas en amoureux n’offre pas seulement l’occasion de parler pour se découvrir, mais aussi la possibilité d’observer comment l’autre se conduit à table. En fin de repas, vous aurez déjà un petit aperçu : êtes-vous sur la même longueur d’ondes ou n’êtes-vous pas du tout faits l’un pour l’autre ? Déguste-t-il son assiette avec délicatesse ou avez-vous affaire à un vorace? Si le repas dure longtemps et qu’il savoure tranquillement ses plats, c’est un signe d’endurance au lit. Et même d’intérêt pour vous. Tout le contraire de celui qui dévore son assiette en quelques secondes : soit c’est un éjaculateur précoce, soit il veut zapper le dessert et vite passer à l’action. Attention à l’obsessionnel qui compte les calories : quand on réfléchit trop à ce qu’on mange, on a peu de chance de s’éclater sous la couette. S’il se montre attentif à vos désirs, anticipe vos envies et vous propose de goûter dans son assiette, vous avez tiré le gros lot ! Il a le sens du partage, il est généreux et vous fera sûrement grimper aux rideaux. S’il commande le menu à votre place, alors que vous ne lui avez rien demandé, c’est un macho égoïste. Faites mine d’aller aux toilettes et déguerpissez !

Je t’aime comme je mange !

Très souvent, vos habitudes alimentaires révèlent votre façon d’aimer.  Lorsqu’on a un creux, on se prend un petit encas pour soulager son estomac. Côté sexe, même refrain, pour assouvir une envie immédiate, on improvise un petit coup vite fait sans préliminaires. Mais parfois, derrière les fourneaux, on prend son temps pour concocter de bons petits plats. On fait alors de la grande cuisine et on s’installe confortablement à table. Là, on prend son temps, on discute, on rigole… Sous les draps, c’est le même principe, on déguste nos ébats avec lenteur et tendresse. Enfin, pour la sexualité comme pour la nourriture, se forcer n'est jamais bon. Un goinfre finit par être dégoûté par la nourriture et dans l’intimité, quand on se force à faire quelque chose, on est forcément bloqué. Mieux vaut apprendre à écouter son corps et ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre !