Une histoire à dormir debout. Sauf que de nos jours, à cause des réseaux sociaux, les célébrités doivent plus que jamais prendre garde au « politiquement correct ». Par exemple, dans certains pays arabes, la semelle de la chaussure illustre ce qu'il y a de plus sale. Et ce jour là, attendant tranquillement son avion à l’aéroport, Bella Hadid s’est amusée à poster des stories sur Instagram comme d’habitude. Sauf, qu’elle était loin d’imaginer que l’un de ses selfies allait créer un ouragan médiatique. Le top d'origine néerlando-palestinienne a eu la malchance d’avoir en fond sur son cliché des avions aux drapeaux des Émirats arabes unis et de l’Arabie Saoudite. Boum : les internautes ont réagi au quart de tour, l’accusant de racisme. Le hashtag #BellaHadidIsRacist est même très vite devenu viral, suivi d’un appel au boycott des marques dont elle est égérie, à l’instar de Dior. Oui, l’affaire de la « chaussure sale » est allée très très loin. Evidemment, loin de connaître les coutumes de tous les pays, Bella n’a jamais eu l’intention d’offusquer qui que ce soit. D’autant que la fille de l’homme d’affaires Mohamed Hadid est musulmane et fière de l’être. Jamais elle ne pourrait mettre à mal son « propre héritage culturel ». Elle l’explique d’ailleurs longuement dans des excuses publiques (en anglais et en arabe) qui ont suivi après cette grosse polémique. Elle a demandé pardon pour sa maladresse à toute la communauté arabe et musulmane, s’en voulant profondément d’avoir offensé les internautes. «Je souhaite adresser mes sincères excuses à tous ceux qui se sont sentis blessés, tout particulièrement l’Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. Cela n’a jamais été mon intention et j’espère que vous comprendrez ce malentendu. J’aime et je respecte tellement la partie musulmane et arabe de ma famille, ainsi que tous mes frères et sœurs aux quatre coins du monde », écrit-elle.