Depuis le début de la pandémie du COVID-19, pour soutenir les petites et moyennes entreprises les plus durement touchées du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, Facebook a lancé une très belle initiative baptisée #LoveLocal dans la région MENA.
Ainsi, grâce au réseau social qui les aide massivement à combattre la crise, nombre d’entreprises ont pu poursuivre leur activité en se réinventant et en usant des nouvelles techniques digitales. Parmi ces profils remarquables, on salue la détermination et la passion de Mouna Iraqi, fondatrice de l’Institut de beauté casablancais « Canne à sucre ». Animée par le bien-être de la femme, bien qu’elle ait été lourdement touchée par la pandémie, son histoire est un beau témoignage de résilience et de combattivité. Bien que les conséquences du confinement fussent sévères, elle s’est même vue forcée de fermer son Institut durant 4 mois, elle a toutefois pu rester en contact avec ses clientes en partageant ses activités, promos et autres astuces beauté grâce aux applications et services de Facebook.
Comment son entreprise a réussi à survivre à cette période complexe ? Mouna Iraqi nous en dit un peu plus…
- Comment votre entreprise a-t-elle survécu à la pandémie ?
« Canne à Sucre » est un institut et un salon de beauté situé à Casablanca. Je l'ai fondé en 2012. Durant les 6 dernières années, Canne à Sucre a réussi à attirer une clientèle fidèle et à se faire un nom respectable. Les réseaux sociaux, en particulier Facebook et Instagram, ont beaucoup contribué à la notoriété de l’institut. En 2020, durant le confinement, le salon a été fermé pendant 4 mois, aucune prestation n'a pu être fournie pendant cette période, ce qui a été dramatique pour nous. L’impact de la crise a été ressenti dès le premier mois de fermeture. En effet, nous avons dû nous séparer de plusieurs personnes dans l’équipe par manque de ressources financières. Le challenge pour nous, pendant ces 4 mois d’absence physique, était de rester présent dans l’esprit de nos clientes pour les inciter à revenir à la réouverture. Et nous n’y serons pas parvenus sans une communication continue sur Facebook et Instagram. Ainsi, dès la levée du confinement et la réouverture, nous avons pu recevoir nos clientes avec qui nous avions maintenu le contact pendant la période du confinement et qui étaient contentes de nous retrouver.
- Comment les médias sociaux vous ont-ils aidé à promouvoir votre salon durant la pandémie ?
Grâce à la famille d'applications Facebook, nous avons pu entretenir une conversation constante avec notre clientèle. Pendant le confinement, nous avons utilisé Instagram et Facebook Stories pour partager des conseils de beauté, des citations inspirantes, des tendances beauté, des conseils de mode, des questions-réponses. Toutes ces précieuses astuces nous ont permis de rester dans l'esprit de nos clientes, mais aussi d'interagir avec chacune d’entre elles, de nouer des relations et de partager un niveau d'affinité plus élevé. Après la fin du confinement, les clientes hésitaient encore à prendre rendez-vous, d’autant que les salons de beauté de la ville ont également été priés de ne proposer que des services de coiffure. Nous avons donc appliqué des mesures sanitaires strictes telles que la mise en place de la distanciation sociale dans l’institut, la présence des clientes uniquement sur rendez-vous, l'utilisation de barrières en plexiglas, des masques et du gel hydro-alcoolique. Grâce à Facebook et Instagram stories, nous avons pu informer mes clientes sur ces nouvelles mesures visant à les rassurer. Certes, nous n’avons pas encore retrouvé un rythme normal, mais nous sommes optimistes et espérons qu'avec l'aide d'outils tels que les applications et services Facebook, cela pourra se faire.
- A votre avis, comment les réseaux sociaux permettent-ils aux entreprises de résister à la crise ?
Parmi les particularités les plus marquantes des réseaux sociaux, il y a leur capacité à diffuser des informations très largement et de manière rapide. Nous sommes dans une nouvelle ère, les canaux digitaux se multiplient et leur utilisation augmente. Ils sont donc devenus des outils de communication indispensables et incontournables. Aujourd'hui, les entreprises (petites ou grandes) se doivent de profiter des opportunités numériques pour développer leur réputation, leur chiffre d'affaires, adapter leur culture d'entreprise, fidéliser leurs employés et leurs clients, gérer les crises et accroître la visibilité de la marque à travers le partage de l'information sur les canaux (Facebook, Instagram, Whatsapp, etc.)
- Avant la pandémie, combien de clients attiriez-vous à travers Facebook et Instagram ?
Canne a Sucre a été fondée en 2012. Au début, nous pratiquions la publicité traditionnelle, si on peut l'appeler ainsi, en utilisant des prospectus, mais nous avons commencé la promotion sur Instagram en 2016, et la société a depuis connu une expansion fulgurante. Avant la pandémie, 80 % de nos clients provenaient des médias sociaux et 75 % du revenu global était généré par les applications et services Facebook. Ces chiffres sont très frappants et très significatifs car ils représentent une part très conséquente de notre chiffre d'affaires.
- Comment pouvez-vous décrire le rôle des réseaux sociaux sur le développement de votre salon ?
Si je veux qualifier ce rôle en un seul mot, je dirais alors : majeur. Les réseaux sociaux sont l'un des meilleurs moyens pour promouvoir mon salon. Des plateformes comme Instagram et Facebook ont eu un impact significatif sur l'évolution de mon business tout au long de ces années. Dans le contexte actuel, il est nécessaire que les petites entreprises soient présentes sur les réseaux sociaux pour survivre. Je suis responsable de fournir un bon service aux clients et de connaître leurs besoins/attentes. Grâce aux réseaux sociaux, c'est beaucoup plus simple d’analyser ça et de se différencier par rapport à la concurrence.
Instagram : @canne_a_sucre_by_mouna
Par Nafissa El Bouanani