On ne va pas se mentir, le yoga fait désormais partie intégrante de notre quotidien. Tout le monde s’y met ou presque. Si bien que ses dérivés ne cessent de se multiplier à travers le monde. La discipline est tellement prisée que les déclinaisons sont infinies. La preuve avec cette nouvelle version qui fera le bonheur de tous les yogis bien pensants. Bienvenue donc à la « gymnosophie », un mix habile de la pratique du yoga et de la spiritualité. Mais oui, c’est tout à fait conciliable, puisque la dualité entre le corps et l’esprit est une harmonie continuellement recherchée. Parce que l’ignorance de soi-même génère souffrance et mal-être, la vocation même de cette nouvelle discipline est de réconcilier cet équilibre. Or, Yoga et Philosophie entretiennent des liens intimes dont le dénominateur reste la connaissance de soi-même. C’est bien là qu’on pourrait évoquer le fameux « Connais-toi toi-même » de Socrate qui se reflète pleinement dans cette quête de bien-être. Oui, bon, tout cela est bien joli, mais on en a encore du mal à visualiser les choses : intellos d'un côté, athlètes de l'autre, comment relier ces opposés ? Concrètement, comment se déroule une séance de philo-yoga ? En fait, une thématique est abordée durant le cours : on appelle ça « le nœud philosophique du jour » sur lequel on va se focaliser. Mieux connaître son corps, le comprendre, l’écouter, se familiariser avec chaque recoin de son esprit aussi. C’est une réelle connexion avec soi. Pour se concentrer, on peut même choisir des citations philosophiques qui nous tiennent à cœur. Après l'aspect théorique, les postures du yoga vont ensuite apparaitre. Entre relaxation, expériences partagées et mouvements fluides, le corps et l’esprit vont s’animer dans l'instant présent sans faire fi du temps ou de l’espace. C’est surprenant mais passionnant : en ayant des réponses aux questions philosophiques ou existentielles qui nous submergent l’esprit, on se sent aussitôt plus détendus et libérés. Et en groupe, c’est encore mieux, car c'est ainsi que l'on peut trouver dans notre propre singularité la part universelle qui nous relie tous. Ne reste plus qu’à vous laisser apprivoiser !