Méchamment remonté contre le président américain, le chanteur a fait passer un message à la Maison Blanche par le biais de son avocat : il ne veut plus que son titre phare « Happy » (ni aucun autre d’ailleurs !) soit utilisé lors de meeting présidentiels. Trump vient en effet d’utiliser son tube planétaire juste après la tuerie de Pittsburgh. Le célèbre producteur a été indigné par ce geste : faire passer cette chanson joyeuse après la tragique tuerie antisémite dans une synagogue, qui a fait 11 morts, c’était juste décalé et inapproprié. « La tragédie infligée à notre pays samedi n’a rien d’heureuse, et aucune permission n’a été accordée pour l’utilisation de cette chanson », s’est-il indigné sur Twitter. D’autant que Pharrell Williams est loin d’être fan du président. Depuis son arrivée à Washington, le chanteur a régulièrement milité contre sa politique. A noter que le droit américain lui permet que sa musique ne soit pas utilisée si « la campagne a laissé entendre de manière erronée que l’artiste […] soutient le candidat ». Ce qui est loin d’être le cas. Pharrell envisage même des poursuites contre Donald Trump. Affaire à suivre…