Invitée à la 3ème édition du Festival de musique de Mafra le week-end dernier, la jeune pianiste marocaine, Nour Ayadi, a enchanté le public portugais avec des chefs-d’œuvre signés Bach ou Prokofiev. Et pour cause, elle fait sensation là où ses doigts d’or se posent sur un piano. A 6 ans, face à son premier clavier, elle se sent déjà pousser des ailes. Cinq ans plus tard, son don entraîne ses parents à l’inscrire à l’Ecole normale de musique de Paris, Alfred Cortot. Progressivement, elle se fait largement remarquer et profite des conseils avisés de grands professeurs via plusieurs master class. Dès lors, son ouïe musicale se peaufine et son succès se profile. A 19 ans, cette artiste à l’immense talent, qui a intégré le Conservatoire national supérieur de musique de Paris, ne cesse d’enchaîner les récompenses. L’année dernière, elle avait obtenu le diplôme supérieur d’exécution de l’Ecole normale de musique de Paris Alfred Cortot à l’unanimité avec les félicitations du jury. En 2016, elle fut la première Marocaine à remporter le prestigieux Grand Prix du concours international SAR La Princesse Lalla Meryem. Dans la foulée, elle a aussi décroché le premier prix du concours des Clés d’Or et le Grand Prix parisien du concours FLAME. Sans compter sa panoplie de concerts à travers le monde : Palais des Nations Unies à Genève, Festival des Alizées à Essaouira avec l’Orchestre Philarmonique du Maroc, Festival international de Chopin à Varsovie, l’ambassade d’Autriche à Rabat, l’Assemblée Nationale à Paris, Palais Tursi en Italie… Un palmarès impressionnant pour celle qui trouve quand même le temps de suivre des études à Sciences Po Paris. Respect !