La Belgique, l’Italie, la République tchèque, le Royaume-Uni et la France. Tels sont les 5 pays de l’Union européenne à n’avoir pas encore voté l’interdiction de la fessée, contre 54 pays dans le monde en faveur de la loi. Or, la France est à deux doigts de suivre le mouvement. En effet, le 29 novembre prochain, une proposition de loi contre les violences éducatives ordinaires (VEO) sera présentée à l’Assemblée nationale. Les auditions ont d’ailleurs déjà débuté le 15 novembre dernier. L’article 1 stipule que « Les enfants ont droit à une éducation sans violence. Les titulaires de l’autorité parentale ne peuvent user de moyens d’humiliation tels que la violence physique et verbale, les punitions ou châtiments corporels, les souffrances morales ». Certes, aucune sanction pénale ne découlera de cette loi si elle passe favorablement. Il s’agit surtout de changer les mentalités et de favoriser une prise de conscience pour le bon développement de l’enfant. Bien que traditionnellement, fessés et claques sont perçus comme des éléments nécessaires d’éducation et de discipline, les spécialistes estiment qu’ils entraînent des conséquences psychiques et physiques sur les petits. La Première dame, Brigitte Macron, s’est d’ailleurs déjà prononcée sur le sujet. Totalement contre les violences éducatives, elle a déclaré : «On n'apprend pas à vivre par la violence, ce n'est pas de cette société-là que l'on veut. L'enfant n'est pas un droit, l'enfant est un devoir. On doit l'aimer, et à partir de ce moment-là il est armé pour la suite». La polémique est lancée et le pays est divisé. Alors, vous en pensez quoi, bannir le droit de correction enfantine…bonne ou mauvaise idée ?