Quand Réda Dalil rend hommage aux battants…

Nouvelle aventure pour l’auteur marocain qui signe son troisième roman. Après « Le Job » et « Best-Seller », qui a obtenu la mention spéciale du jury du Prix de la littérature Arabe, voici donc son dernier-né baptisé « Ce Maroc que l'on refuse de voir » (Editions Le Fennec). Il s'agit d'un recueil de ses meilleures chroniques publiées entre 2016 et 2018, dont beaucoup de textes inédits. Sa mission : mettre en avant les zones d’ombres et la bataille quotidienne de la classe moyenne marocaine qui lutte, discrètement, contre les difficultés de la vie. Réda met ainsi l’accent sur la complexité d’un Maroc à la fois progressiste et conservateur, dénonçant toutes sortes de discriminations, notamment envers les femmes, lésées dans leurs droits par des lois anciennes, mais aussi envers la jeunesse marginalisée qui finit par émigrer sous d’autres cieux. Bien qu’il soit assez amer, ce livre rend donc hommage à tous ces survivors marocains, ces anonymes qui croulent sous les responsabilités et qui font au mieux pour s'en sortir.