Sans nul doute, le roi de la provoc c’est lui ! On le savait déjà mégalo, rebelle et torturé, tenant souvent des propos incohérents et subversifs. Il avait même pété les plombs fin 2016 et avait fait un passage en clinique psychiatrique pour sa dépression nerveuse. Tout récemment, Kanye West, 40 ans, fait encore l’objet de nouvelles polémiques. Déjà, on l’a beaucoup critiqué pour son large soutien au président américain. «Vous n'avez pas à être d'accord avec Trump, mais les gens ne peuvent pas m'empêcher de l'aimer. Nous avons tous les deux une énergie de dragon. C'est mon frère. J'aime tout le monde», a écrit l’artiste sur Twitter. Mais c’est surtout son dernier discours lors d’une interview sur la chaîne américaine TMZ, où il faisait la promo de ses derniers albums, qui a fait beaucoup de bruit. Le rappeur a fait une tirade surréaliste sur l’esclavage : « On entend parler de l'esclavage qui a duré 400 ans. Pendant 400 ans ? Ça ressemble à un choix selon moi. C'est comme si nous étions mentalement emprisonnés». En un mot, la star américaine a pris le monde de court en lâchant cette bombe. Forcément, des réactions violentes d’indignation ont été déclenchées et le lynchage sur les réseaux sociaux ne s'est pas fait attendre. Sur le plateau même, un membre de l’équipe, le journaliste Van Lathan, l’a assommé de critiques : « Il y a des conséquences dans le monde réel à tout ce que tu viens de dire. Je suis déçu, je suis consterné et je suis incroyablement blessé par le fait que tu te sois transformé en quelque chose qui n'est plus vrai. ». Un autre rappeur, Snoop Dogg, a réagit en publiant un photomontage d'un portrait du chanteur avec la peau blanche. La légende indique : « Le nouveau. Kanye est bien tout blanc maintenant, bravo mec ». Evidemment, le tollé que sa déclaration a provoqué l'a poussé à réagir sur Twitter : « Pour bien me faire comprendre : bien sûr que je sais que les esclaves n'ont pas été enchaînés dans la cale de bateaux de leur plein gré. Ce que je veux dire, c'est que le fait d'être resté aussi longtemps dans cette position, alors même que nous avions le nombre de notre côté, signifie que nous sommes mentalement esclaves. Cette déclaration était un exemple de pensée libre, c'était juste une idée. Et une fois de plus, je suis attaqué parce que je propose de nouvelles idées.» a-t-il écrit pour se défendre. Après un an d'absence sur les réseaux sociaux, autant dire que son come-back médiatique laisse vraiment à désirer. A moins qu’il prenne un malin plaisir à entretenir cette image de trublion incontrôlable ?