« Sauvez des vies, restez chez vous ». On entend ce slogan à longueur de temps. Et c’est avec beaucoup de bonne volonté qu’on suit à la lettre les directives des autorités pour aider à stopper la propagation du coronavirus. Sauf qu’il faut l’avouer, l’isolement n’est pas forcément bien vécu par tout le monde. Alors que le confinement sera sûrement encore prolongé de quelques semaines, le moral n’est pas au top en ce moment. Et on peut aisément le comprendre. Pas facile de rester zen à la maison, quand on est en proie à l’angoisse, la peur, l’incertitude du lendemain et l’impuissance. D’autant que les beaux jours reviennent et qu’il est particulièrement difficile de rester cloîtré dans un appartement sans profiter du soleil. Afin d’éviter de se laisser submerger par ses émotions durant cette période compliquée, voici quelques conseils à suivre pour se détendre…
Place à la méditation !
Chaque jour, le matin, prenez quelques minutes pour vous reconnecter à vous-mêmes. Pour commencer la journée du bon pied, il n’y a pas mieux. Pour vous aider, il existe plusieurs vidéos sur Youtube ou des applications dédiées aux séances de relaxation, sophrologie, respiration, méditation… Et si, vous vous mettiez au yoga, maintenant que vous avez le temps ? Les yogistes pullulent sur Instagram : quelques exercices quotidiens et vous sentirez vite un mieux-être aussi bien corporel que spirituel.
Improvisez un Spa à domicile
Etre zen découle aussi du fait de prendre soin de soi. Et pour ce faire, les astuces bien-être ne manquent pas : bain aux huiles essentielles, soins du visage, automassage, gommage, masque…le tout accompagné d’une musique relaxante et d’une tasse de thé. Apaisement garanti !
Misez sur le Feng Shui
Pour faire du bien moral, il s’agit aussi d’être entouré d’un univers agréable. Si c’est la pagaille à la maison, ça ne peut que perturber votre esprit et vous étouffer. Or, pour se sentir mieux dans sa peau, vous devriez adopter les principes du Feng Shui, une discipline ancestrale chinoise qui repose sur l'aménagement de son chez-soi pour déclencher les ondes positives. Un grand ménage de printemps s’impose : rangements, transformations, tri… Privilégiez le minimalisme, la déco épurée et aérée. Ainsi, votre appartement sera réinventé en un petit cocon douillet et vous gagnerez en zénitude.
Allez-y mollo avec les infos…
C’est bien normal de s’informer pour ne pas complètement s’isoler du monde. Nous sommes des êtres sociaux avant tout, donc on serait totalement frustré si on n’écoutait pas tout ce qui se passe autour de nous. Mais attention, point trop n’en faut, sinon le climat deviendrait vite anxiogène. D’autant que, face à cet ennemi invisible, on se sent plus impuissant que jamais. L’important, pour éviter de trop tomber dans l’angoisse, c’est de lâcher prise. Côté chaînes d’info, pas plus d’une heure par jour. Pareil pour les discussions avec vos proches et amis, ne passez pas tout votre temps à débattre sur le sujet. De nombreuses activités vous aideront à vous vider la tête : plutôt que de rester cloîtrer devant la télé à suivre les news, faites-vous des chhiwates en cuisine, mettez au jardinage, lisez un bon bouquin, tentez des tik tok avec vos enfants, regardez une série passionnante… Pour éviter l’ennui, c’est aussi le moment de laisser parler l’artiste qui sommeille en vous ! Pour moins subir la situation, occuper notre esprit avec des activités nous donne vraiment l’impression d’être actifs.
Attention, les idées noires sont contagieuses...
L’avantage d’être à plusieurs, c’est bien-sûr de ne pas se sentir seul pour mieux appréhender cette période compliquée. L’inconvénient évidemment, c’est le risque de ne faire que parler du virus, de l’avant et de l’après. On a vite fait de déprimer. On peut l’évoquer, bien entendu, mais pas trop longtemps. Surtout lorsqu’il y a des enfants dans les parages qui ont tendance à entendre derrière les portes. Il est donc important de maintenir les distances et d’essayer tant que bien que mal de diversifier les sujets et les activités. Et si on vit seul ? Il est alors important de garder un lien avec vos collègues de travail, vos amis, vos voisins, vos parents via les moyens de communication. A la moindre baisse d’humeur, que les idées noires prennent le dessus, il est vital de se connecter aux autres.
Prenez du temps pour vous !
Mais, il est aussi vital d’avoir des moments de solitude. N’hésitez pas à prendre des instants d’autonomie pour faire une activité en solo, isolé des autres. Il est même nécessaire de se ménager des moments rien que pour soi pour recharger les batteries. Les parents pourront ainsi alterner les tâches, s’occuper des enfants chacun son tour. Choisissez ce qui vous détend le plus : une séance de sport, un bain, une sieste, une lecture…tout ce qui peut réduire le stress.
Comment gérer ses émotions ?
Durant une pandémie mondiale, il est normal d’éprouver de l’anxiété, de la peur et du stress. Redouter la situation actuelle est humain, mais il est important de relativiser et de prendre du recul. Vous êtes logés, nourris, en bonne santé ? C’est le plus important. Pourquoi angoisser pour l’avenir ? On ne doit pas s’effrayer de ce qu’on ne sait pas. Mieux vaut vivre dans le présent et accepter ce qui vient avec philosophie. Certes, il est bénéfique d’identifier ses émotions et de mettre des mots sur ce que l’on ressent. Ouvrez vos cœurs, parlez-en autour de vous. Ne gardez pas les émotions négatives à l’intérieur de vous. Pleurez si besoin est. Documentez-vous, lisez, partager vos expériences sur les forums. Ca vous aidera sûrement à mieux appréhender les choses. Une thérapie profitable ? L’écriture. Comme un journal de bord ou un journal intime, laissez parler vos émotions au jour le jour. Et comment éviter les tensions à la maison ? Forcément, les uns sur les autres (pour les familles nombreuses !), c’est loin d’être facile. On a vite tendance à s’agacer, s’énerver, perdre patience. Pour éviter de péter les plombs et contourner les conflits, les non-dits sont à bannir. Au lieu des reproches au quart de tour, exprimez clairement vos besoins et vos attentes, aussi bien à votre moitié qu’à vos enfants. N’oubliez pas que pour avoir une cohabitation sereine, diplomatie et négociations sont de mise. Et malgré le degré de colère qui vous monte au nez, apprenez à vous maîtriser et à misez quoi qu’il arrive sur la communication non-violente.