« chouaffa, chouaffa, choufi liya mustapha… »

« Mon cœur, ma préoccupation, ce que me réserve l’avenir… (en arabe s’il vous plaît !) », C’est en psalmodiant cette phrase-culte que vous aller devoir investir le Bestibule du Mano Club demain soir. Histoire de vous imprégner du monde fantastique et tellement de chez nous des peintures et sculptures de Karima Mansouri, rappelez-vous que dans l’imaginaire collectif marocain, la Chouaffa (voyante) est la personne qui, il y a à peine quelques décennies, faisait la pluie et le beau temps. Cette lauréate de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Casablanca de 29 ans a décidé de faire de cette figure universelle l’Alpha et l’Oméga de son exposition. Après « Couple 2015 » à « L’Uzine », la plasticienne poursuit sa réflexion autour de l’amour, du désamour, de la jalousie, du chagrin, du désespoir… autant de sentiments dont seule la Chouaffa détient le remède. Tesliiim !