3 minutes, et pas une seconde de plus pour soutenir sa thèse ? C’est le défi que lance via Ma thèse en 180 secondesle CNRS et la Conférence des présidents d’universités (CPU) à tous les prétendant doctorants. Pour la finale de cette 2e édition internationale qui s’est jouée le 1er octobre dans le grand amphithéâtre plein à craquer de La Sorbonne à Paris, l’événement a rassemblé seize thésards venus de huit pays différents : Belgique, Burkina Faso, Cameroun, France, Maroc, Québec, Tunisie et Sénégal. La règle du jeu ? Expliquer son sujet de recherche en français à l’aide de termes simples, grand public, de façon claire et convaincante, avec pour document une unique diapositive, le tout dans le temps imparti de 180 secondes.À l’issue de cette soirée particulièrement animée où trois Marocains étaient en lice, c’est finalement Adrien Deliège, doctorant pour la Belgique, qui a reçu le Premier prix du jury pour son Analyse de séries temporelles climatiques basée sur les ondelettes. Le 2ème Prix du jury et le Prix du public est revenu au Français Alexandre Artaud de l’université Grenoble Alpes, qui a présenté pour sujet la Spectroscopie tunnel à très basse température de graphène sur rhénium supraconducteur. Récompensé par Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l’Éducation nationale en France, Abdelkader MeniMahzoum de l’université de Fès a terminé sur la troisième marche du podium pour la présentation synthétisée à l’extrême de son « Étude de l’impact du carpocapse causé par Cydiapomonella L. chez les variétés de pommier (Malus sp.) dans la région de Fès. Contribution à la mise au point de méthodes de luttealternatives et non polluantes ».Conscients qu’il faut parfois bien 180 secondes ne serait-ce que pour saisir l’énoncé des sujets de thèses, nous adressons toutes nos félicitations à ces intellos vulgarisateurs, en attendant la prochaine finale internationale qui aura lieu l’an prochain à Rabat !