Son nom est connu à travers le monde. Pas pour de bonnes raisons évidemment. Accusé d’agression sexuelle et de viol par plusieurs actrices, son affaire a secoué Hollywood depuis 2017. C’est même lui qui a déclenché la naissance du fameux mouvement mondial #MeToo. Puissant producteur américain, Harvey Weinstein se croyait intouchable, abusant pleinement de son pouvoir et de son empire financier pour camoufler ses vices et ses penchants pervers. Mais c’était sans compter sur la bravoure du phénomène féministe et de la solidarité féminine. Et la liste est longue : plus de cent femmes sont sorties du silence, affirmant avoir été victimes de harcèlement, d’agressions sexuelles et de viols de la part du producteur. L’affaire éclate dans le New York Times et tout s’enchaîne pour signer définitivement la chute de l’empire du magnat hollywoodien. Malgré tout, Weinstein a le bras très long. Il a fallut attendre près de 4 longues années pour finalement arriver à un verdict tant espéré par toutes les plaignantes. Enfin, ce lundi 24 février, le jury du tribunal de New York a tranché à l’unanimité : il est reconnu coupable de viol au troisième degré (sans recours à la force) et d’agression sexuelle. Le producteur de cinéma a cependant été disculpé des accusations de comportement sexuel « prédateur » pour lesquelles il risquait la perpétuité. Un verdict qui ne contentera pas toutes les victimes certes, mais le juger sur sa culpabilité reste une victoire. Harvey Weinstein est désormais passible de 25 ans de prison au maximum, mais ne risque pas la perpétuité. Sa condamnation sera déterminée le 11 mars prochain. A moins qu’il y ait encore d’autres rebondissements, on espère que la justice fera la différence. Affaire à suivre…