Alors que les stars américaines ont totalement adopté et glamourisé la mode de la transparence… pour les actrices du Moyen-Orient, l’affaire est toute autre. En Egypte, par exemple, pas question d’en dévoiler plus qu’il n’en faut, au risque d’une lourde sentence. Une leçon que retiendra sans doute l’actrice égyptienne Rania Youssef. Le 29 novembre dernier, lors de la clôture de la 40ème Edition du Festival International du Film du Caire, elle faisait la belle sur le tapis-rouge sous les flashs crépitant des photographes. Elle était alors loin de se douter que sa tenue allait provoquer un énorme scandale. Pourtant, en osant s’exhiber ainsi avec une robe aussi moulante en haut et transparente en bas, de face comme de dos, elle aurait du prévoir le tollé qui allait suivre, vu qu’elle n’a pas respecté les traditions et les mœurs de son pays. Les clichés ont très vite enflammé la toile et les conservateurs, dont deux avocats égyptiens, Amrou Abdessalam et Samir Sabri, qui ont porté plainte contre elle en l’accusant « d'incitation à la débauche ». Résultat : Rania doit comparaître le 12 janvier devant la justice et risque même 5 ans d’emprisonnement pour une telle « provocation ». Pour sa part, l’actrice s’est excusée auprès du public et regrette son choix. « J'ai probablement fait un mauvais calcul quand j'ai choisi de porter cette robe », a-t-elle écrit sur Twitter, assurant qu'elle « ne pensait pas qu’elle déclencherait autant de colère ». Affaire à suivre…