L’auteur marocain, Mounir Ferram, sort son quatrième roman intitulé «Quand plus rien ne te retient», publié aux éditions Édilivre à Paris. La sociologie et la psychologie caractérisent l’écriture profonde de ce roman.
Ce livre traite, comme chacun des précédents, une thématique spécifique inspirée de la vie de tous les jours au Maroc. L’écriture, selon l’auteur, est parfois l’émanation d’une réminiscence ou d’un destin collectif. «Quand plus rien ne te retient» relate le vécu de Mourad, un étudiant marocain de condition sociale modeste, confronté à des situations complexes souvent dénuées de toute humanité : le mépris, l’incompréhension, l’injustice et l’hypocrisie d’une société de duplicités.
Au fil des pages, le protagoniste de «Quand plus rien ne te retient» lutte pour la préservation de sa dignité et de ses rêves. Les jours du jeune étudiant se succèdent en combats qu’il mène, assiégé par une inquiétude atroce : risquer, à tout moment, de céder. L’amour, la passion humaine des choses, parfois si simples et injustement inaccessibles, ravive son espoir. Jusqu’au moment où il a fallu trancher : partir ou rester ?