Suite à la disparition de la fresque murale de l’artiste italien Millo, qui trônait dans un immeuble au cœur du quartier de Derb Omar à Casablanca, les internautes marocains indignés par « ce geste irrespectueux » ont décidé de rendre hommage au street-art en lançant le #millo_wall_challenge. Pour exprimer leur révolte, ils sont donc nombreux à utiliser les réseaux sociaux pour défendre l’art sous toutes ses formes. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’on fait disparaître ces œuvres créatives de rue, toutes porteuses de messages positifs, au profit de contrats publicitaires. Aussi, pour donner la place qu’il mérite au street-art, ils sont nombreux à avoir inondé Facebook, Twitter, Snap ou Instagram, de superbes photos d’œuvres phares de figures émergentes de l’art urbain, à l’instar de l’artiste marocain Daz (Driss Benwahoud), génie du street pop art à la technique picturale unique dont les messages mixent humour et controverse. Comme quoi, même si l’on gomme l’art sur les murs, l’expression culturelle et artistique trouvera toujours un espace pour se révéler au grand jour !
