Soufi mon amour, un ouvrage romanesque et philosophique de l’écrivaine turque Elif Shafak qui nous donne envie de réfléchir sur notre façon de percevoir la vie. Au cœur du roman, on fait la connaissance de Shams de Tabriz, un soufi errant, mendiant : un derviche. Il nous apprend les règles qui peuvent nous guider dans la vie afin de répondre à toutes les questions profondes qui nous taraudent « Les 40 règles de la religion de l’Amour ». On ne peut que s’en inspirer !
On vous a sélectionné 10 leçons à retenir :
- Il n’est jamais trop tard pour se demander : « Suis-je prêt à changer de vie ? Suis-je prêt à changer intérieurement ? » Si un jour de votre vie est le même que le jour précédent, c’est surement bien dommage. A chaque instant, à chaque nouvelle inspiration, on devrait se renouveler, se renouveler encore. Il n’y a qu’un moyen de naitre à une nouvelle vie : mourir avant la mort.
- Ne te demande pas où la route va te conduire. Concentre-toi sur le premier pas. C’est le plus difficile à faire.
- Quoi qu'il arrive dans ta vie si troublant que tout te semble, n'entre pas dans les faubourgs du désespoir. Même quand toutes les portes restent fermées, Dieu t'ouvrira une voie. Sois reconnaissant ! Il est facile d'être reconnaissant quand tout va bien. Un soufi est reconnaissant non pas pour ce qu'on lui a donné, mais aussi pour ce qu'on lui a refusé.
- Si tu veux changer la manière dont les autres te traitent, tu dois d’abord changer la manière dont tu te traites. Tant que tu n’apprends pas à aimer, pleinement et sincèrement, tu ne pourras jamais être aimé. Quand tu arriveras à ce stade, sois pourtant reconnaissant de chaque épine que les autres pourront jeter sur toi. C’est le signe que, bientôt, tu recevras une pluie de roses.
- Le destin ne signifie pas que ta vie a été strictement prédéterminée. En conséquence, tout laisser au sort et ne pas contribuer activement à la musique de l’univers est un signe de profonde ignorance. Il existe une harmonie parfaite entre notre volonté et l’Ordre de DIEU.
- La seule vraie crasse est celle qui emplit nos cœurs. Les autres se lavent. Il n’y a qu’une chose qu’on ne peut laver à l’eau pure : les tâches de la haine et du fanatisme qui contaminent notre âme. On peut tenter de purifier son corps par l’abstinence et le jeûne, mais seul l’amour purifiera le cœur.
- La patience, ce n'est pas endurer passivement. C'est voir assez loin pour avoir confiance en l'aboutissement d'un processus. L'impatience signifie une courte vue, qui ne permet pas d'envisager l'issue. Ceux qui aiment Dieu n'épuisent jamais leur patience, car ils savent qu'il faut du temps pour que le croissant de lune devienne une lune pleine.
- Ne tente pas de résister aux changements qui s’imposent à toi. Au contraire, laisse la vie continuer en toi. Et ne t’inquiète pas que ta vie soit sens dessus dessous. Comment sais-tu que le sens auquel tu es habitué est meilleur que celui à venir ?
- Une vie sans amour ne compte pas. Ne vous demandez pas quel genre d’amour vous devriez rechercher, spirituel ou matériel, divin ou terrestre, oriental ou occidental… L’amour n’a pas d’étiquettes, pas de définitions. Il est ce qu’il est, pur et simple. « L’amour est l’eau de vie. Et un être aimé est une âme de feu ! « L’univers tourne différemment quand le feu aime l’eau»
- Ce monde est comme une montagne enneigée qui renvoie votre voix et écho. Quoi que vous disiez, bon ou mauvais, cela vous reviendra. En conséquence, quand une personne nourrit des pensées négatives à votre propos, dire des choses aussi mauvaises sur lui ne pourra qu’empirer la situation. Vous vous retrouverez enfermé dans un cercle vicieux d’énergie néfaste. Au lieu de cela, pendant quarante jours et quarante nuits, dites des choses gentilles sur cette personne. Tout sera diffèrent, au bout de ces quarante jours, parce que vous serez différents intérieurement.