Jihane Bougrine dénonce les violences faites aux femmes

Première artiste marocaine à signer avec Universal Music Mena, après le gros succès de son premier single « Farha », la chanteuse marocaine revient avec un nouveau morceau très engagé, qu’elle a dévoilé quelques jours avant la journée internationale des droits de la femme. Réalisé par Bachir Belhamri, façon court-métrage, le clip met en vedette l’actrice charismatique et viscérale Fatima Ezzahra El Jaouhari. Tourné à Casablanca au ONOMO Hôtel City Center, le clip met en scène la comédienne qui joue le rôle de Faty, une jeune femme qui dine avec sa meilleure amie Basma (Basma Benkirane), un diner où cette dernière compte lui présenter son fiancé, un « homme parfait » (Oussama Hajji). Intitulée « Khelini Alik », cette chanson est un véritable hymne féminin et un cri face au fléau le plus répandu dans le monde : les violences faites aux femmes et le silence qui règne autour. Sur un air de Rock Oriental mélancolique, ce nouvel extrait de l’album « Dima Labass », qui sortira en juin prochain, est ainsi un cri face à l’injustice. Jihane Bougrine élève sa voix pour dénoncer toutes les injustices, que ce soient les violences domestiques, les agressions sexuelles, les  viols ou les mutilations génitales. Auteure/compositrice, en faisant voyager la Darija, la chanteuse décrit la fin d’un amour qui a mal tourné, la fin d’une histoire toxique, d’où on ne sort pas indemne. « La chanson raconte  la souffrance en général, que l’on ressent quand on aime trop ou lorsqu’on aime mal. Comment se construire après une rupture qui a tout détruit… » explique-t-elle.