« Ça me brise le cœur que les gens aient autant de contrôle sur elle. Il n’est pas juste d’être une adulte et d’être traitée comme une enfant. Je ne peux pas imaginer devoir vivre ma vie comme ça », a récemment déploré Paris Hilton. Tout comme nombre des proches de Britney Spears, l’héritière s’inquiète de l’état mental de son amie et dénonce la décision juridique du prolongement de la tutelle. Rappelons que la star est sous tutelle de son père depuis 2008. Notamment depuis les incartades de la chanteuse et du fameux épisode du crâne rasé en public. Entre cures répétées et passages devant les tribunaux, la justice avait tranché en lui retirant la garde de ses deux enfants et en désignant son papa et son avocat, Andrew Wallet, comme ses tuteurs légaux. Le premier étant chargé de veiller aux bonnes fréquentations et aux choix de sa carrière, le second apte à gérer sa fortune estimée à 51 millions d’euros. Sauf que 12 ans son passés maintenant. A 38 ans, Britney est encore sous tutelle et ses fans veulent la libérer de cette emprise. Selon la justice, malgré sa grande productivité artistique depuis toutes ces années, elle ne dévoile pas complètement des « signes d’amélioration durable de son état mental ». Pour la soutenir, depuis 2009 et jusqu’à aujourd’hui, ses fans et proches ont lancé le hashtag #freebritney, que l’on retrouve partout sur les réseaux sociaux. Même la situation semble être dans l’impasse. « Ma situation est unique, mais je vous promets que je fais du mieux que je peux à ce stade (…). Ce dont j’ai besoin en ce moment, c’est d’un peu d’intimité », avait-elle déclaré en avril dernier. Quant à son père, Jamie Spears, il réclame au public plus de respect concernant sa vie privée, déplorant les théories complotistes autour de sa tutelle. Épuisé d’être traité en père cruel et profiteur de sa fille, il assure aimer sa fille et ne vouloir que son bien-être. « Je dois déclarer chaque somme dépensée au tribunal chaque année», s’est-il défendu. Comment diable pourrais-je voler quelque chose ? J’aime tous mes enfants. Mais c’est notre affaire. C’est privé », s’est-il justifié. Le bras de fer risque d’être bien long encore…