Jusqu’au 20 mars prochain, la galerie d’art L’Atelier 21 accueille les œuvres chatoyantes de l’artiste marocain Hossein Tallal. Baptisée «Portraits imaginaires», son exposition met en scène une rétrospective de son parcours avec une série de toiles d’hier et d’aujourd’hui. On y découvre sa passion résolue pour la figure humaine. Celle-là même qui lui aura permis de faire carrière à l’international. Ses œuvres uniques, exposées un peu partout dans le monde, lui ont fait décrocher de nombreuses récompenses. Et pour cause, critiques et amateurs d’art sont toujours restés fascinés devant ses portraits décryptés avec humour et dérision, baignant dans une palette de couleurs explosive. Une démarche singulière qui marque désormais la signature du plasticien. Depuis ses débuts, Tallal était subjugué par les troubadours, clowns et tous les personnages décalés du cirque. A la manière du peintre anglais Francis Bacon, en peignant l’univers clownesque avec des couleurs vives, il en accentue la tristesse, la solitude et la torture. Sa démarche évoluera au fil du temps avec la représentation, en noir et blanc, d’enfants aux corps et aux visages contorsionnés. Des créations saisissantes, empruntent de profondeur et de grâce qui lui ont valu de figurer parmi de prestigieuses collections au Maroc, à l’instar du MACAAL, la Fondation ONA, la Société Générale ou encore Attijariwafa bank.