Le plus international des cinéastes français, père de cinq enfants, est touché à son tour par l'onde de choc qui s'est propagée dans le monde depuis la chute du producteur américain Harvey Weinstein en octobre dernier, portée par les hashtags #Metoo aux USA et #Balancetonporc en France. Le 18 mai dernier, en plein festival de Cannes, une plainte pour viol avait été déposée contre Luc Besson. La présumée victime, une jeune actrice de 28 ans, l'accuse d'avoir abusé d'elle dans un hôtel parisien, la veille. Interrogée par les policiers chargés de l'enquête, elle raconte son histoire qui laisse supposer qu’elle aurait été droguée. Elle a expliqué entretenir avec le réalisateur une relation « sous contrainte » depuis deux ans, se sentant obligée d'avoir des rapports sexuels, pour raisons professionnelles. Les résultats des analyses toxicologiques qui viennent de tomber sont pourtant négatifs. La plaignante n'aurait ingéré aucune substance (de type GHB) susceptible d'altérer son discernement. De son côté, abasourdi, le cinéaste de 59 ans a catégoriquement démenti les accusations de la comédienne. Son avocat Thierry Marembert a souligné : « C'est quelqu'un qu'il connaît, avec qui il n'a jamais eu de comportement déplacé ». L'enquête n'est toutefois pas terminée. On attend la suite…