C’était une très belle âme, une photographe talentueuse qui utilisait son art à des fins humanitaires autant qu’esthétiques. Alors que tous les médias, dont graziamaroc.ma, avaient annoncé que Leila Alaoui était sur la voie de la guérison, on apprend avec stupeur, dans la soirée de lundi à mardi, qu’elle a succombé à ses blessures, laissant tous ses admirateurs dans une profonde tristesse. Une disparition d’autant plus injuste et cruelle que la jeune photographe, âgée de 34 ans, était à Ouagadougou, à l’endroit du drame, pour réaliser un reportage pour Amnesty International. Leila est partie, arrachée aux siens par la barbarie et le terrorisme aveugle, elle qui captait dans chacune de ses photos, l’humain, rien que l’humain, comme le démontre sa série Les Marocains qui regroupe des portraits pris sur le vif, sans artifice, pour montrer le vrai visage du Maroc. Elle qui savait si bien regarder les âmes droit dans les yeux avec une tendresse infinie pour ses frères humains, les immortaliser, et faire œuvre de Mémoire. RIP Leila.