CORPS DE TEXTE :
Salut à vous, amies du web, qui, si vous me lisez, avez forcément au moins une connexion. Ordi, tablette, smartphone, que sais-je encore ? Le principal, c'est d'y être (connectée) ou du moins d'en être (de la communauté). Car de nos jours, si vous ne faites pas partie d'un « réseau social », c'est comme si vous n'existiez pas. Eh bien, j'ai décidé de ne pas exister, virtuellement s'entend. Car je préfère, et de loin, la réalité. Chez moi, le tactile ne s'applique pas à l'écran.
J'ai néanmoins beaucoup d'amis mais je ne les compte pas par centaines, voire par milliers et figurez-vous que j'ai le temps de les voir, de leur parler et de leur écrire à chacun, preuve de mon intérêt pour leur personne. Non, je n'ai pas de compte Facebook, et oui, je m'informe encore à l'ancienne, via des médias traditionnels, ou pire encore, par le bouche à oreille. Non, je ne tweete pas car je n'ai pas envie de passer ma vie le visage rivé à mon téléphone, tout ça pour lire des inepties la plupart du temps.
Je ne vais pas sur Instagram/Snapchat/WhatsApp/Tumblr/Pinterest, car la vie mise en images de gens que je ne connais pas ne m'intéresse que peu (désolée pour eux). Et comme il n'y a que 24 heures dans une journée et que j'ai des tonnes de trucs à faire, je n'ai absolument pas le temps de faire autre chose devant un écran que donner et prendre des nouvelles de mes proches, lire la presse, faire des recherches sur des sujets divers et variés, flâner sur des sites de divertissement, ou safi ! Sinon, quand est-ce qu'on mange, qu'on dort, qu'on discute, qu'on se balade, qu'on fait du sport, du shopping, qu'on lit, qu'on regarde la télé, qu'on se câline, qu'on prend soin de soi ? Quand on est offline, justement.
Personnellement, ma démarche n'est même pas conceptuelle, ni tendance, encore moins nostalgique ? C'est juste que je n'ai pas vu le progrès passer et suis restée, d'un point de vue technologique, en 1998...
Pour les commentaires, j'accepte les mails et les SMS (émoticônes s'abstenir).