Celui par qui le scandale arrive…

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Certes, liberté d’expression oblige, il a le droit de dire ce que bon lui semble. Mais l’écrivain Yann Moix aurait pu garder ses préférences en matière de gent féminine pour lui. En ces temps vulnérables face à la montée flagrante du féminisme, au lynchage du sexisme et à la voix rugissante des réseaux sociaux, tout ce que vous direz pourra se retourner contre vous. A 50 ans, l’auteur en fait clairement les frais aujourd’hui. Lors d’un entretien accordé à Marie-Claire (un mag féminin en plus !), l’ex-chroniqueur de « On n’est pas couché » a confié sans détour qu’il préférait le corps des femmes jeunes et qu’il ne fréquentait que les asiatiques. « Je suis incapable d'aimer une femme de 50 ans. Je trouve ça trop vieux. Quand j'en aurais 60, j'en serai capable, 50 ans me paraîtra alors jeune ». Il n’en fallait pas plus pour enflammer les internautes et créer la polémique. « Je préfère le corps des femmes jeunes, c'est tout. Point. Un corps de femme de 25 ans, c'est extraordinaire. Le corps d'une femme de 50 ans n'est pas extraordinaire du tout », poursuit-il sans censure. Comme on pouvait s’y attendre, ses confidences sexistes ont été vivement critiquées sur les réseaux sociaux. Tout le monde a surtout été indigné que Yann Moix réduise la femme à son âge. Aussi sec, les réactions ont été expéditives, à l’instar de romancière Colombe Schnek qui a posté une photo de son propre postérieur en commentant : « Voilà les fesses d'une femme de 52 ans, tu ne sais pas ce que tu rates, toi et ton petit esprit bedonnant ». Une autre a rétorqué subtilement : « Une femme, peu importe son âge, séduira toujours les êtres les plus intelligents et les plus sensibles. À l'inverse, elle ne séduira en effet certainement pas les peine-à-jouir comme vous, qui avez besoin de chair fraîche pour faire grimper Popaul ». Dans le mille !