Huawei est partenaire du Royaume-Uni pour son réseau 4G depuis une quinzaine d’année et y emploie plus de 1600 personnes. Depuis peu, Boris Johnson, Premier ministre du Royaume-Uni, vient d’autoriser l’entreprise chinoise à participer à la construction du réseau 5G britannique. Faisant du déploiement de nouvelles infrastructures télécoms l’une de ses priorités, Johnson s’appuiera sur l’expertise et les innovations technologiques de Huawei pour désenclaver le nord et le centre du pays, mais aussi pour jouer à fond la carte de la tech auprès des investisseurs étrangers au moment où le pays s’apprête à quitter l’UE. Les opérateurs mobiles britanniques, Vodafone, BT, EE et Three, utilisent d’ailleurs déjà les équipements de l’entreprise chinoise dans la partie « non cœur » de leur réseau 5G, qu’il s’agisse des antennes ou des stations de base. « En nous appuyant sur notre solide expérience, nous continuerons à soutenir les investissements de nos clients dans les réseaux 5G, à promouvoir la croissance économique locale et à aider le Royaume-Uni à maintenir sa compétitivité mondiale », a déclaré le porte-parole de Huawei dans un communiqué à FOX Business. Pour rappel, Huawei est le plus grand fournisseur d’équipements pour construire des systèmes basés sur la technologie sans fil de cinquième génération, connue sous le nom de 5G. Cette technologie est considérée comme une infrastructure essentielle dans une économie mondiale de plus en plus numérisée. Les réseaux offriront des vitesses de téléchargement considérablement plus rapides, ainsi que de nouvelles applications commerciales dans des secteurs tels que le transport, la fabrication et les soins de santé. D’ici 2025, il y aura 100 milliards de connexions dans le monde, toutes les entreprises utiliseront le cloud et 77% des applications cloud seront alimentées par l’IA.