Au cœur d’une polémique, Oum répond brillamment à ses détracteurs !

Samedi dernier, dans le cadre du Village du Maroc à Abidjan, en plein concert au Palais de la culture, la chanteuse Oum aurait fait un geste qualifié de très déplacé et maladroit par bon nombre d’internautes. Son crime : avoir « méprisé » et « outragé » le drapeau marocain qu’un spectateur impromptu lui a mis sur le dos  et qu’elle a aussitôt déposé par terre avant de poursuivre son tour de chant. D’autant que le même homme est remonté sur scène pour brandir le drapeau a sa place, sous les applaudissements du public. Il n’en fallait pas plus pour que la diva enflamme les réseaux sociaux et draine les réactives négatives. Face à tout ce tapage sur la toile, Oum est sortie du silence en postant un très long message sur Facebook : « Parce que l’Amour de mon pays je le porte dans mon cœur. Parce que son drapeau est inscrit dans ma peau. Parce que je ne comprends pas qu’un inconnu débarque sur la scène et vienne -dans mon dos- me couvrir du drapeau de mon pays (…). Pour quelle raison l’a-t-il fait? Pour me rappeler d’où je viens? Au cas où je l’aurais oublié? Pour informer le public ivoirien que c’est bien le Maroc que je représente ce soir là? Au cas où ces gens là n’auraient pas remarqué le nom de l’évènement « Village du Maroc » (…). Ensuite, comment garder le drapeau sur les épaules pendant toute la durée du concert? Comment faire pour éviter qu’il ne glisse et tombe derrière moi quand je me baisserai pour prendre mes qraqeb? Et puis, que faire du drapeau si je le retire de mon dos?? Je l’ai étendu délicatement sur la scène, devant moi. Alors, à ceux qui ont mal interprété mon geste, sachez que, comme vous, j’aime lever notre drapeau pour soutenir nos équipes lors de compétitions sportives internationales. Mais dans le contexte de mon travail, porter le drapeau sur la scène en chantant sonne comme un pléonasme. Parce que, ma foi, je suis à mon humble niveau une voix et un visage du Maroc. Mon identité s’exprime à travers mes musiques, mes textes, mes vêtements de scène, mon discours et mes actes où que je sois (…).Si mon corps peut rougir de fièvre ou de colère, mon coeur, lui, demeure vert, car serein et plein d’amour et d’espérance ». Un message fort et poignant qui a de quoi largement clouer le bec de tous ceux qui l’ont gratuitement critiquée !