Moins de deux ans après son mariage conte de fées, elle a fait fort la roturière américaine, dépassant de loin sa regrettée belle-mère Lady Di, qui, si elle était encore de ce monde, serait sûrement très fière du déroulement des événements. Fuir la famille royale et vivre paisiblement loin des tabloïds, elle en rêvait, Meghan Markle l’a fait. Qu’elle ait imposé ce choix à son mari, le prince Harry, ou qu’ils aient pris cette décision ensemble, rien ne sera plus jamais pareil. En s’affranchissant de leurs obligations, les Sussex ouvrent une nouvelle page à Buckingham Palace. Depuis quelques jours, le couple fait couler beaucoup d’encre et le monde entier suit de près ce feuilleton britannique : entre la reine et les nouveaux outsiders de la couronne, c’est plutôt tendu, mais il faut croire qu’un terrain d’entente a finalement été trouvé. Samedi soir, un communiqué officiel de la Queen Elizabeth II est sorti : « Ce ne sont plus des membres actifs de la famille royale » peut-on lire. C’est le prix à payer quand on renonce à l’étiquette et aux titres royaux. Ceci dit, « Meghan et Harry seront toujours des membres très aimés de la famille royale » poursuit le communiqué. Aimés certes, mais pas question de recevoir un sou de l’Etat. D’ailleurs l’ex-militaire et son épouse s’engagent à rembourser les 2,4 millions de livres de fonds publics utilisés pour rénover leur résidence de Frogmore Cottage. Abandonner leurs prérogatives royales n’est pas tant un sacrifice pour les parents d’Archie qui semblent tout excités d’embrasser leur liberté et leur nouvelle vie. Même s’ils insistent pour conserver leurs engagements associatifs, de manière privée, Meghan et Harry se désengagent de toutes activités officielles pour le compte de la couronne d'Angleterre. Major dans l'Armée de Terre et chef d'escadron dans l'Armée de l'Air, le prince abandonnera également toutes ses prérogatives militaires. C’est donc un vrai tournant pour le couple qui s’activera pour gagner en indépendance financière et qui compte partager son temps entre le Canada et l’Angleterre. Si les avis son partagés, beaucoup respectent et saluent leur détermination, leur volonté et leur courage à vivre loin du tapage médiatique et de la pression familiale. On leur souhaite bon vent !