5 conseils contre l'atrophie vaginale

Êtes-vous incommodée par de fortes douleurs lors des ébats, par une sécheresse vaginale ou des démangeaisons désagréables ? Vous souffrez peut-être d’atrophie vaginale. Dans sa version extrême, ce phénomène touche principalement les femmes ménopausées. Pourtant, au cours de leur vie, nombre de femmes souffrent en silence.

Phénomène courant mais encore tabou, l’atrophie vaginale touche près d’une femme sur deux à partir de la cinquantaine. Ceci dit, bien avant la ménopause, et notamment après une grossesse, près d’une femme sur six subit les symptômes de ce trouble qui bouleverse très souvent l’intimité du couple. Douleurs, baisse de libido, déprime… En l’absence de traitement, ce problème peut vite tourner au cauchemar. Pourtant, des  solutions efficaces existent pour ne plus bouder votre plaisir !

Faites l’amour plus souvent

Evidemment, le premier conseil que l’on préconise est d’augmenter la fréquence des ébats. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’à chaque relation sexuelle, les tissus vulvaires et vaginaux sont un peu plus stimulés. A savoir que le liquide séminal masculin est riche en prostaglandines (des substances grasses), protéines et vitamines. Résultat : il nourrit, apaise et hydrate les muqueuses féminines.

Halte au stress !

Vous souffrez de sécheresse vaginale ? Inutile de trop angoisser lors des rapports. Car la peur d’avoir mal bloque le processus d’excitation sexuelle. Et plus le stress grandit, plus la pénétration devient douloureuse. Un vrai cercle vicieux ! Mieux vaut donc, prendre son temps, ne pas culpabiliser et se détendre. Petite astuce : avant de plonger sous la couette, pensez à faire les exercices de Kegel (resserrer et détendre les muscles qui supportent les organes du pelvis et le rectum). Dernier conseil : faites durer les préliminaires. C’est un moment capital pour aider le cerveau à envoyer un signal à l’organisme qui va alors sécréter une substance lubrifiante au niveau des parois vaginales.

Allez-y mollo sur l’hygiène

Etre irréprochable sur son hygiène intime, c’est bien mais point trop n’en faut ! Mieux vaut ne pas dépasser plus de deux toilettes par jour, sinon cela peut perturber l’équilibre de la flore vaginale. En outre, pour éviter d’agresser votre partie sensible, n’utiliser que des produits au PH neutre. A bannir : la douche vaginale et les produits inadaptés (savons, parfums, gel-douche, déodorants, lingettes…).

Honneur aux lubrifiants !

Pour plus de confort, les lubrifiants sont permis lors du rapport sexuel. Mais de préférence ceux vendus en pharmacie à base d’eau ou de silicone. A proscrire la vaseline et les huiles. Certains gels à base d’acide hyaluronique, de glycérol ou de vitamine PP peuvent être utilisés au quotidien.

Misez sur les plantes !

Soja, sauge, houblon, lin, kudzu, trèfle rouge… La phytothérapie est idéale en cas d’atrophie du vagin. Les plantes sont riches en phyto-oestrogènes, substances hormonales qui activent l’hydratation vaginale. Mais attention, ne faites jamais d’automédication : consultez votre médecin avant toute prise.

 

Par Nafissa El Bouanani